Comme ça, sans plus: Demi-finale de hockey

Alors je vous fais juste une rapide bafouille pour vous dire que c'est les championnats du monde de hockey sur glace en ce moment, à Riga (en Lettonie), et qu'hier la République Tchèque... ouais... allez la Tchèquie, "Češi, do toho"... donc la République Tchèque a battu les Russes 4-3. C'était du boulot, mais le match était superbement pas croyable de rebondissements, de qualité, mais que finalement le talent, le génie, l'inspiration subite, la qualité du savoir-jouer, plus le style exceptionnel ont eu raison des Ruskofs.

D'abord 1-0 pour les Russes, puis égalisation. Ouais, super, allez les gars, "Češi, do toho". Puis la République Tchèque mène 2-1, alors moi et mes collègues on suivait ça sur l'Internet, du boulot parce que forcément, un match qui commence à 15:15... Puis 2-2, ben ouais, ça arrive.
C'est bête que ça arrive à nous, mais ça arrive. Et soudainement un troisième but Tchèque, à la 47 ème minute, 13 minutes avant la fin! "Nom di Diou" que je me dis, "attends! Faut que j'y aille, pas possible de rester ici alors qu'on gagne". J'arrive au troquet avec un pote du bureau, le match se déroule à donf sur l'écran plat, plus que 5 minutes avant la fin, tiens... hop, une bière (ben et alors, comment faire autrement?), et on regarde, et on regarde, et plus que 2 minutes, puis 1 minute 30, les Russes sortent leur gardien pour jouer à 6 contre 5, et on regarde et on... et nom di Diou d'nom di Diou, les Russes égalisent à 1 minute 5 secondes avant la fin. Bon, ben c'est pas cool pour le moral de l'équipe c'te histoire là, merde alors. Parce qu'ils poussent les Russes, ces cons, peuvent pas nous laisser gagner non plus? Pis le match se termine sur le score de 3 à 3. Alors 10 minutes de prolongation avec le but qui tue, ou en or, enfin celui qui fait ch... l'autre équipe, parce que le premier qui marque part en demi-finale, l'autre à la maison sans même terminer le reste de la partie.

Alors on regarde. Moi j'en suis à ma 2 ème bière et ma X ème clope (maman c'est pas vrai, je déconne), on regarde, on crie, on souffle, on tousse, on est tendu, "ouah d'nom di Diou, mais poussez crénom d'une bite, foutez-y sur la gueule" que je m'agaçais tellement.
Puis pratiquement à la huitième minute, hop, "Zbyněk Irgl" se lance devant les buts après une passe remarquable du capitaine David Výborný", feint ("Zbyněk") de passer par la droite, et tandis que "Maxim Sokolov" s'étale de tout son poids sur la droite de la cage pour protéger l'entrée possible du palet, "Irgl" freine à donf de tous ses patins, et glisse le palet dans les buts par la gauche en contournant la carcasse du Maxim étalée sur la glace comme une pieuvre échouée sur un banc de sable. Et là, hurlement dans tout le troquet, joie bonheur et allez Grèce... euh non... allez Tchéquie...

Donc samedi, demain, le 20 mai à 15:15 la République Tchèque rencontre la Finlande pour jouer la finale, et c'est pas gagné, ça va même être du boulot sérieux. Alors je veux vous voir tous devant la téloche, à hurler "Češi, do toho". Pour ceux qui ne savent pas comment faire ou prononcer, je leur joins un mode d'emploi à la Bob'n Dave, alors regardez bien comment qu'ils font, et donc demain, 15:15 je veux vous entendre hurler encore plus fort qu'eux jusqu'à Prague sinon la terrible malédiction du Kukigrate'épiékipu s'abattra sur vous comme la vérole sur le bas clergé pour le restant de vos jours, tas de mécréants.
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